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SOCIO-ECOSYSTEMES EN CRISE : LE MILIEU URBAIN, LE LITTORAL

Co-Animateurs-Animatrices :

  • Vanina Pasqualini (SPE – UMR 6134, Corte)
  • Anne Puissant (LIVE, UMR7362, Strasbourg)
  • Brice Trouillet (LETG – UMR 6554, Nantes)
  • Jean Nabucet (LETG – UMR 6554, Rennes)

Dans un contexte de changement global, les socio-écosystèmes sont soumis à des pressions bio-physiques et anthropiques générant des situations de crises et/ou transitions à plus ou moins long terme et à différentes échelles spatiales.

Il s’agit dans cet atelier de s’intéresser plus particulièrement à deux biomes spécifiques et fortement anthropisés que sont la ville et le littoral. Chacun est impacté non seulement par les changements globaux, les variations climatiques avec la multiplication d’événements extrêmes et autres événements majeurs, l’urbanisation, les pressions sur les ressources… mais aussi par des dynamiques internes (espèces, sociétés) qu’il s’agit de mieux comprendre.

Si ces biomes peuvent s’appréhender dans leur fonctionnement propre, ils doivent aussi être considérés à travers leurs interfaces (terre-mer ; urbain-périurbain-campagne/rural) pour une gestion intégrée et durable des territoires et des socio-écosystèmes dans lesquels ils se développent.

Pour cet atelier, les participants sont invités à ancrer leurs réflexions prospectives dans l’un des deux axes suivants :

Dans un contexte de changements globaux, les « dynamiques » des socio-écosystèmes renvoient-elles à des phénomènes de « crise(s) » ou de « transition(s) », ou à de simples fluctuations ? Alors que la crise qualifie une situation de tension voire de rupture affectant un socio-écosystème (Holling et al., 2002; Beck et al., 2006), généralement connotée négativement, la transition évoque davantage le passage progressif (mais non forcément linéaire…) d’un état à un autre plutôt considéré comme meilleur. Mais ces notions de crise ou de transition, qui sont aussi des construits sociaux, ne sont sans doute pas suffisamment stabilisées. Il convient donc de réinterroger ces notions à travers ces deux biomes – ville et littoral – où les pressions multi-sources et multi-échelles s’expriment sur des espaces limités.

Par leur ampleur, par leur rapidité, par les décalages dans le temps et dans l’espace entre les causes et leurs manifestations, par la complexité des combinatoires, etc., les changements globaux conduisent également à revisiter la question de la capacité des sociétés humaines à agir. Il s’agit donc là de s’intéresser aux trajectoires spatio-temporelles à travers la régulation, l’adaptation, la gestion, l’anticipation, la remédiation, la mitigation, etc., là encore en prenant appui sur les deux biomes de la ville et du littoral offrant une diversité de cas d’étude.

Transversalement à ces deux axes de discussion, mériteront d’être mis en perspectives :

  • Les dispositifs d’observation,
  • Les échelles (du mondial au local, du long au court terme),
  • La place du numérique, de l’observation à la régulation en passant par la formulation du « problème »,
  • Les savoirs dans toute leur diversité (« scientifiques » ou non),
  • La place de l’humain, autrement dit la question de l’anthropisation ou de l’humanisation et celle des usages,
  • La question de la réflexivité.

Ces différents points d’entrée dans la discussion se veulent aussi ouverts et délibératifs possibles. Toute autre proposition pouvant s’articuler à cette base programmatique est donc la bienvenue.

 

CS INEE : Vincent Dubreuil, Laurent Memery

CNRS-INEE : Agathe Euzen, Gilles Pinay

 

CONSULTER LES CONTRIBUTIONS https://prospectives21.sciencesconf.org/browse/session?sessionid=63845

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